Décerné le prix du leadership en matière de pipelines

Usha Mulukutla – Chef technique, environnement et processus décisionnel

Usha Mulukutla reçoit le prix du leadership en matière de pipelines de la PTAC

Il est important d’assurer la sécurité des pipelines, même lorsqu’ils ne sont plus utilisés. Grâce au travail de personnes formidables comme Usha Mulukutla, titulaire d’un doctorat en sciences de l’environnement, nous en savons beaucoup plus sur les moyens à prendre pour mieux gérer les activités de mise hors service des oléoducs et des gazoducs.

Nous ne sommes pas seuls à trouver Usha formidable. La Petroleum Technology Alliance of Canada (« PTAC ») lui a récemment décerné le prix du leadership en matière de pipelines pour les efforts exceptionnels qu’elle déploie pour combler les lacunes dans les connaissances et cibler de nouveaux champs de recherche dans le domaine de la cessation d’exploitation de pipelines. Pour cette occasion, la PTAC a fait un don à Operation Eyesight (en anglais), une organisation internationale fondée à Calgary en 1963, dont le but est d’éliminer la cécité évitable.

Après avoir obtenu son doctorat en Inde en 1992, Usha a travaillé pour l’organisme World Wildlife Fund for Nature – India (en anglais) à titre de coordonnatrice de la lutte contre la pollution. Au Canada, elle a créé un programme visant à éduquer les jeunes qui se soucient de l’environnement. En 1997, la carrière de son mari Venkat les a emmenés en Corée du Sud. Comme elle n’était pas autorisée à y travailler, Usha a entrepris des études postdoctorales par l’intermédiaire de l’université de Loughborough, au Royaume-Uni.

Usha et Venkat ont immigré au Canada en 2002 dans l’espoir d’y trouver une meilleure qualité de vie. Usha espérait également que le Canada lui offrirait des occasions de faire avancer sa carrière en environnement. Elle n’en était toutefois pas à sa première visite au pays.

« Je suis venue au Canada pour la première fois à l’âge de 23 ans dans le cadre d’un programme d’échange de deux mois à l’Université de Waterloo. Je faisais partie des huit étudiants sélectionnés par l’Agence canadienne de développement international », mentionne Usha. « J’étais ravie, mais aussi nerveuse, car c’était la première fois que je voyageais à l’étranger. J’ai été émerveillée par les grands espaces naturels, mais j’ai eu de la difficulté à m’adapter au climat et à la culture. J’ignorais que le Canada serait un jour la patrie où nous réaliserions nos rêves. »

Usha s’est établie à Calgary en 2002 et a été recrutée par un cabinet d’experts-conseils en environnement. Lorsqu’une amie lui a dit que les services de santé de l’Alberta étaient à la recherche d’une conseillère en santé environnementale, elle a d’abord répondu qu’elle n’avait aucune expérience en santé, puis s’est dit qu’elle n’avait rien à perdre en soumettant sa candidature et a obtenu le poste.

Après cinq ans, Usha a souhaité relever de nouveaux défis et a donc accepté un poste de spécialiste de l’environnement à l’Office national de l’énergie (qui est devenu la Régie) en 2008. En 2013, Usha a été promue au poste de spécialiste technique et, en juin 2021, à celui de chef technique.

Elle se dit très fière des efforts que déploie la Régie pour faire avancer ses priorités stratégiques, notamment grâce à la recherche et aux activités de mobilisation auprès des propriétaires fonciers, des peuples autochtones et d’autres parties prenantes clés. Elle souligne que nous arrivons ainsi à trouver des moyens novateurs pour mettre en œuvre les nouveaux éléments de la LRCE.

Usha est fière de son rôle de leader et de mentor. Elle travaille en étroite collaboration avec les membres de son équipe pour les soutenir et les aider à comprendre comment leur travail participe aux objectifs globaux de la Régie.

« Je suis reconnaissante des nombreuses occasions que j’ai eues de me dépasser à la Régie. Je considère qu’il est de ma responsabilité d’inspirer les autres et d’encourager mon équipe extraordinaire à s’ouvrir au changement ».

Si Usha préfère généralement se concentrer sur les aspects positifs et garder l’esprit ouvert, elle sait aussi que la Régie doit encore faire des efforts pour mieux relier les projets et les initiatives entre les différents secteurs.

« Tout le monde fait sa part, mais la prochaine étape consiste à prendre un pas de recul pour voir la situation dans son ensemble. »

Pour se détendre, Usha mise sur les voyages, la découverte de nouveaux circuits de randonnée et sa passion pour la cuisine, qu’elle a héritée de sa mère. On peut d’ailleurs souvent la trouver dans sa cuisine où elle prépare ses fameuses sauces épicées (rien n’est trop épicé pour Usha). En plus de travailler à temps plein à la Régie, elle est maman à temps partiel de son chien bien-aimé Snowy, un charmant Westie.

Comme plusieurs d’entre nous, Usha et Venkat ont hâte de pouvoir recommencer à voyager. Elle n’a pas visité sa mère en Inde depuis plus de deux ans et n’a pas non plus vu son fils Pranav et sa belle-fille Alyssa qui habitent à Sydney, en Australie, où Pranav étudie la médecine. « Nous observons l’évolution des vagues pandémiques sur plusieurs continents et espérons de tout cœur que nous pourrons bientôt rendre visite à nos proches. »​​​​​​​

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