La Régie continue de mettre l’accent sur les relations en prenant un engagement de trois ans à l’égard du programme de liaison avec les Autochtones de la Colombie-Britannique

12 août 2022

Depuis des temps immémoriaux, la famille de Tom Aird vit en harmonie avec la terre dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Ils y pratiquent depuis toujours des activités d’agriculture, de chasse, de cueillette et de trappage. Sa famille continue de cueillir des plantes médicinales selon les méthodes ancestrales. Tom se souvient de l’époque où sa communauté n’avait ni eau courante ni électricité et utilisait un trou dans le sol pour garder la nourriture au frais.

Tom est un Aîné respecté et un fier membre de la Première Nation de Saulteau (en anglais). Il agit également comme agent de liaison pour le programme de liaison avec les Autochtones (en anglais) de la BC Oil and Gas Commission.

Le programme de liaison avec les Autochtones est un partenariat novateur entre les organismes de réglementation, le gouvernement et les Premières Nations du nord de la Colombie-Britannique. Le programme permet de créer des liens entre 16 Premières Nations et des organismes gouvernementaux de gestion des ressources naturelles et des situations d’urgence. Le principal objectif du programme de liaison avec les Autochtones consiste à établir des relations et à favoriser une meilleure compréhension entre les communautés des Premières nations et les organismes responsables des ressources naturelles.

Un tipi rempli de branches de pin fraîchement coupées lors des journées culturelles de la bande.

Tipi rempli de branches de pin fraîchement coupées lors d'une journée culturelle.
Mention de source : Lisbeth Haigh-Turner

Il encourage la communication bilatérale et le partage d’informations en mettant l’accent sur la sécurité, la gestion de l’environnement et des situations d’urgence, ainsi que sur les activités de restauration et de remise en état. Les agents de liaison jouent un rôle essentiel dans le transfert de connaissances entre les communautés et le gouvernement.

Tom a vu la terre changer au fil des ans en raison des cycles naturels, de la mise en valeur des ressources et d’autres activités humaines comme la chasse. Il est devenu agent de liaison parce qu’il veut jouer un rôle dans la gestion de l’empreinte écologique qui accompagne inévitablement l’exploitation des ressources.

« Lorsque nous examinons notre empreinte, nous devons absolument réfléchir aux effets à long terme afin de nous assurer que nos enfants et leurs enfants puissent profiter de toutes ces richesses dans le futur. » Il explique que ses principaux domaines d’intérêt en tant qu’agent de liaison ont été l’exploration, la marche sur les terres, ainsi que le recensement et la communication des changements survenus dans le territoire, dont certains que seuls lui et sa communauté connaissent intimement, comme la destruction des sentiers traditionnels.

Tom et les autres agents de liaison possèdent non seulement de grandes compétences en matière de suivi et de surveillance, mais ils ont aussi les connaissances approfondies nécessaires pour expliquer comment les peuples autochtones interagissent avec la terre, en prennent soin et la protègent. Les Aînés et les gardiens du savoir des Premières Nations ont la responsabilité ancestrale de protéger la terre, et ils le font dans le cadre de nombreuses obligations contemporaines, comme le partage des connaissances autochtones.

« Ma communauté et nos enfants doivent avoir un endroit où ils pourront continuer de se développer et de partager notre culture », explique Tom.

La Régie est reconnaissante d’avoir pu travailler avec des agents de liaison comme Tom au cours de la dernière année dans le cadre d’un projet pilote de participation au programme. Ce projet a permis à la Régie d’apprendre, aux côtés des agents de liaison, à mieux connaître le territoire, la culture, les communautés et les préoccupations des Premières Nations du nord de la Colombie-Britannique.

La décision de la Régie de transformer le projet pilote en un engagement de trois ans à l’égard du programme de liaison avec les Autochtones favorisera la création de solides relations de travail qui profiteront tant à la Régie qu’aux Premières Nations participantes.

« Grâce au projet pilote, nous avons eu l’occasion de partager beaucoup d’informations et, plus important encore, d’apprendre à nous connaître », explique Cathy Chalupa, spécialiste technique de la région du Pacifique de la Régie. « Il ne fait aucun doute que cette expérience nous a aidés à devenir un meilleur organisme de réglementation. La décision de poursuivre notre participation à ce programme avant-gardiste a été facile à prendre. »

Doig River organise des journées culturelles pour la communauté.

Doig River organise des journées culturelles pour la communauté.
Mention de source : Lisbeth Haigh-Turner

Lisbeth Haigh-Turner, la personne-ressource sur le terrain de la Régie pour le programme de liaison avec les Autochtones, convient que les relations qui ont été nouées grâce à ce programme ont une valeur inestimable.

« Ce partenariat nous a permis de mieux comprendre l’incidence des pipelines sur les communautés. Les agents de liaison ont indiqué qu’ils ont appris comment la Régie peut améliorer le travail qu’ils font pour leurs communautés », explique-t-elle. « Grâce aux solides bases que nous avons établies, nous entamons cette deuxième année en sachant comment nous collaborerons pour relever les défis actuels et trouver ensemble des solutions. »

La BC Oil and Gas Commission est heureuse que la Régie poursuive sa participation au programme et se réjouit à la perspective de renforcer cette relation au cours des trois prochaines années.

« Le programme de liaison avec les Autochtones vise à concilier les valeurs des Nations et celles du gouvernement, ce qui signifie que les agents de liaison ont un rôle essentiel à jouer en communiquant leur point de vue sur les valeurs et les priorités des Autochtones à l’égard de leurs terres. Cela passera notamment par la promotion et la création d’occasions pour les organismes gouvernementaux de participer aux travaux importants que mènent actuellement les Nations », explique Christa Wheat, conseillère de la BC Oil and Gas Commission pour le programme de liaison. « À mes yeux, cela témoigne du fait que des relations fructueuses se construisent grâce à un respect mutuel et à une compréhension commune du cycle de vie de la réglementation énergétique. La participation de la Régie contribuera à accroître les occasions de collaboration entre les agents de liaison, leurs communautés, la BC Oil and Gas Commission et la Régie, dans le cadre d’un partage des responsabilités de réglementation de l’infrastructure en Colombie-Britannique. 

Des peaux de castor sont préparées en vue des journées culturelles de la bande.

Des peaux de castor sont préparées en vue des journées culturelles de la bande. Mention de source : Lisbeth Haigh-Turner

La Régie est heureuse de pouvoir continuer de transformer la manière dont elle travaille avec les peuples autochtones partout au Canada et elle est déterminée à les faire participer de façon significative à son travail afin d’améliorer ses résultats en matière de réglementation pour tous les Canadiens.

Le programme de liaison avec les Autochtones et ses participants sont appuyés par la BC Oil and Gas Research and Innovation Society (en anglais). Pour un complément d’information (en anglais) sur le programme, consultez le site Web de la BC Oil and Gas Commission.

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